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Frédéric Gaume

Vers une personnalisation des parcours Donateurs

Vers une personnalisation des parcours Donateurs 1024 626 Twelve Consulting

La 20ème édition du Séminaire francophone pour la collecte de fonds organisé par l’Association Française des Fundraisers s’est tenue du 24 au 26 juin derniers. Plusieurs Twelveurs – Josselin, Laura, Rosine et Camille – ont eu l’opportunité de participer aux différents ateliers animés par les acteurs et experts du secteur.

Cette édition, 100% digitale, était l’occasion pour les intervenants de revenir sur les impacts de la crise sanitaire sur le fundraising et de partager les enjeux et défis qui s’annoncent. Face aux incertitudes, la tendance à la professionnalisation de la collecte de fond se confirme. Parmi les sujets clés : importance de bien connaître ses typologies de donateurs, ciblage et stratégie marketing, enjeu de la fidélisation.

Malgré une année marquée par la pandémie de Covid-19, la collecte de dons a atteint un niveau exceptionnel. En 2020, + 13,7% de collecte par rapport à l’année 2019 (vs. une moyenne de 4% les années précédentes), avec une envolée des dons digitaux (+ 72% en un an). La générosité des entreprises et ménages français a été renforcée par l’urgence sanitaire.

Dans ce contexte, comment capitaliser sur cette recrudescence des dons et développer une relation durable avec les donateurs ?

La connaissance des donateurs, de leurs attentes et de leurs comportements : socle de la démarche.

L’univers du fundraising est marqué par l’hétérogénéité des profils de donateurs et des formes de dons : ponctuels ou récurrents, don financier ou mécénat, du vivant ou par legs, par des particuliers ou des entreprises, … Tout autant de profils à comprendre pour bien les adresser !

Parmi la variété de donateurs, certaines tendances se démarquent.

Les grands donateurs, dotés de revenus parmi les plus élevés en France et généralement âgées de plus de 40 ans, orientent leurs dons vers des causes qui leurs sont chères : santé, aide aux plus démunis, éducation, culture, par souci d’adéquation avec leurs valeurs et croyances.

L’année passée, certaines associations comme L’Armée du Salut, ont noté un réel besoin de proximité de la part de ces grands donateurs avec une véritable volonté de s’impliquer davantage dans des actions bénévoles sur le terrain.

Ce besoin de proximité croissante du donateur avec l’organisation, malgré (ou à cause de) la crise sanitaire, a également été noté chez les testateurs (qui donnent sous forme de legs). Nous l’avons vu, pendant la crise sanitaire, le digital a permis de répondre en partie à ce besoin de proximité (appels en visio, communications digitales, organisation d’événements en ligne, etc …). Il a également été déterminant dans l’optimisation de certaines démarches grâce à la dématérialisation (démarches liées aux actes notariés par exemple).

Si l’on considère les donateurs de type entreprises, là encore, une multitude de critères entrent en ligne de compte pour dresser le profil type de donateur : CA, secteur d’activité, taille de l’entreprise, le profil de son fondateur, des éléments socio démographiques parfois, etc.

Bien connaître ses différents profils de donateurs (Personas) constitue un travail préliminaire important. La définition des critères de ciblage, permettra ensuite de segmenter sa base de donateurs et ainsi déployer des actions personnalisées et efficaces.

Quelle stratégie d’acquisition pour la collecte de fonds ?

Pour acquérir et fidéliser les donateurs, les tendances sont aux réseaux sociaux, SEA, AB Testing et bien d’autres encore ! Le digital offre un large panel de leviers d’acquisition. Pour ce faire, nombreuses associations et fondations se structurent et se professionnalisent : mutation des équipes, partenariats et sous-traitance, outillage et développement de nouvelles méthodes et canaux d’acquisition.

Ces actions nécessitent des investissements sur le moyen / long termes et doivent donc s’inscrire dans la stratégie de l’organisation.

Une fois en place, elles devront faire l’objet d’un suivi et d’un reporting régulier en vue de leur amélioration continue.

Bien que les démarches d’acquisition soient semblables la plupart du temps au sein d’une organisation – segmenter, cibler, fidéliser et prospecter – les actions et campagnes de collecte mises en œuvre devront être adaptées à chaque cible (canal, contenu, support, fréquence, etc…). Les grands donateurs, les testateurs, les grandes entreprises ou les PME, n’ont pas les mêmes motivations, usages, et ne sont pas sensibles aux mêmes éléments déclencheurs du don.

Et la fidélisation ?

Dans la collecte, la dimension de fidélisation de ses donateurs existants est tout aussi stratégique que l’acquisition de nouveaux donateurs. Il s’agira parfois de réactiver les donateurs « dormants » ou encore d’augmenter la récurrence de leurs dons ou leur panier moyen. Les actions dépendront de la stratégie choisie.

Lors du séminaire, les participants nous ont livrés certaines astuces et bonnes pratiques, à adapter bien sûr en fonction de chaque fondation ou association :

  • Convertir ses donateurs ponctuels au prélèvement automatique
  • Utiliser des événements contraignants (contraintes réglementaires telles que le RGPD par exemple) comme levier de réactivation
  • Proposer du contenu et de l’information sur l’impact et l’utilisation des dons : l’avancée d’un projet, le nombres de personnes démunies accompagnées, etc…
  • Organiser des événements dédiés aux donateurs les plus fidèles (conférences thématiques, visites de sites, etc…)

Fait marquant de l’année 2020 : l’envolée des dons (+13,7%) liée notamment à la hausse des donateurs ponctuels motivés par la situation d’urgence. La question qui se pose alors est la suivante : comment capitaliser sur cette envolée des dons et transformer les donateurs exceptionnels en donateurs fidèles et passer du « don émotion au « don de raison » ?

Le caractère inédit de ces dons suppose de tester de nouveaux formats / contenus / méthodes auprès de cette population.

Malgré tout, les acteurs du secteur s’accordent sur le fait que ces nouveaux donateurs « émotionnels » nécessitent une attention particulière afin de prolonger le lien et favoriser un sentiment d’attachement :

  • Partager avec eux la vision, les valeurs, les actions de l’association ou de la fondation
  • Leur Rendre compte de ce qui a été fait grâce à leurs dons
  • Les Intégrer dans la communauté des donateurs
  • Personnaliser et cultiver la relation

Instaurer un dialogue entre donateurs, bénévoles et bénéficiaires

Twelve aux côtés des associations

Chez Twelve, nous avons la chance d’accompagner depuis plusieurs années des associations et fondations françaises dans la digitalisation de leurs relations avec les donateurs et les bénévoles.

Notre conviction : un donateur et un bénévole peut être une seule et même personne. L’un des enjeux majeurs selon nous est d’avoir une vision globale et consolidée du donateur afin de s’adresser à lui en tirant partie de toutes ses formes d’implication.

Notre expertise à la fois métier, technologique et sur le change management nous permet d’appréhender toutes ces problématiques dans leur globalité, depuis la définition de personas, d’experience map, en passant par la mise en place d’outils pour répondre à ces sujets jusqu’à l’accompagnement du changement, véritable enjeu final pour garantir le succès de ces projets.

Si vous souhaitez échanger avec nous sur ce sujet qui nous passionne, n’hésitez pas à nous écrire, nous nous ferons un plaisir de vous rencontrer : laura.ohana@twelve-consulting.com

La clé de la transformation, c’est l’adoption !

La clé de la transformation, c’est l’adoption ! 1688 1125 Twelve Consulting

Chez Twelve Consulting, nous sommes des spécialistes de l’expérience clients, animés d’une conviction forte : la conduite du changement n’est pas une option, c’est le facteur clé de succès d’un projet de transformation.
Nous invitons nos clients à suivre des pensées de traverse – hors des obsessions ordinaires – pour se transformer en profondeur, en adaptant à leur contexte les nouveaux codes du management de projet. Parole aux Twelveurs !

Pourquoi l’adoption est-elle aujourd’hui un enjeu clé pour les projets digitaux ?

Julie Waldner, Directrice : Après plusieurs années de « Transformation Digitale » à tout va, les entreprises sont maintenant à l’heure du bilan, et les voyants ne sont pas tous au vert. Bon nombre d’initiatives digitales n’ont pas vu le jour, et celles qui ont abouti souffrent souvent d’un manque d’usages et d’adoption.

Ce phénomène touche particulièrement les solutions de gestion de la relation client (CRM), censées simplifier le quotidien des utilisateurs pour mieux servir leurs clients mais qui sont souvent perçues comme des outils complexes et chronophages.

Face à cette situation, les entreprises qui ont réussi ont revu en profondeur leurs méthodes en travaillant sur les usages et sur l’adoption et elles ont fait de la conduite du changement une composante stratégique de leurs projets.

Concrètement, qu’est-ce que cela implique dans le quotidien d’un projet ?

Thomas Thieffry, Consultant Senior : Rien de tel que le terrain et les formations en présentiel pour comprendre et expliquer comment un outil supplémentaire, d’apparence parfois complexe et peu ergonomique (n’est pas Google qui veut), permet « d’augmenter» le collaborateur sur ses besoins métier. Mais il n’est pas toujours possible d’être à ses côtés… Il convient donc d’animer ce changement dans la durée en l’accompagnant et en mettant à sa disposition des contenus ludiques et rapides à consommer, dans le respect de son temps de cerveau disponible.

Pour franchir le cap de l’adoption, il faut indispensablement prendre conscience que la transformation digitale n’est pas un problème technique, mais un engagement culturel qu’il convient de piloter, KPI à l’appui. Décryptez les usages. Soignez l’expérience utilisateur. Ciblez précisément vos actions.

Que trouve-t-on dans votre boîte à outils pour booster l’adoption ? Quelles sont les compétences à avoir ?

Xavier Poinsignon, Consultant Senior : Notre job chez Twelve est d’aider nos clients à « penser plus large » pour trouver des solutions d’accompagnement innovantes et durables, qui correspondent à la réalité du terrain, répondent aux contraintes techniques, et souvent à l’urgence du court-terme.

Pour identifier les bons leviers de conduite du changement, il faut avant tout raisonner en termes d’usages et d’objectifs. Aidez vos utilisateurs en temps réel avec une hotline réactive et proactive, un site de formation en selfcare, ou encore une FAQ collaborative. Captez l’attention, pourquoi pas avec une touche d’humour, en adoptant le format vidéo. Décomplexez cette transformation en gamifiant vos événements ou en proposant des quiz interactifs. En somme, alliez créativité et pragmatisme pour déployer rapidement des solutions qui fonctionnent.

De l’audace dans la réflexion, du fun dans la conception et de l’exigence dans l’atteinte des objectifs : c’est ça la méthode Twelve !

A quoi tient la réussite d’un projet CRM ?

A quoi tient la réussite d’un projet CRM ? 1384 813 Twelve Consulting

Fondamentaux et stratégiques pour les entreprises, bon nombre de projets CRM débouchent pourtant sur des outils perçus comme des contraintes, avec des taux de satisfaction mitigés et une adoption plus faible que ce que l’on pouvait espérer au début du projet. 

À quoi tient la réussite d’un projet CRM et comment peut-on la favoriser ? Twelve a mené une étude sur le sujet auprès de 45 entreprises équipées de CRM(*) et en voici les résultats ! 


Ce que nous avons appris !

61% des entreprises interrogées ont choisi leur solution CRM avant même de lancer le cadrage de leur projet et 50% d’entre elles ont été accompagnées pendant cette phase de cadrage. Le choix de la solution ayant souvent précédé la définition des besoins métiers, les cadrages ont généralement été réalisés par des intégrateurs avec un prisme technique au détriment d’une vision métier et usage du projet.

Quant au choix de la solution, 2/3 des entreprises interrogées ont choisi Salesforce ou Microsoft Dynamics ces 3 dernières années, sachant que 80% de ces mêmes entreprises étaient déjà équipées d’un outil CRM.

Fait surprenant, les 2/3 de notre panel considèrent avoir réussi leur projet d’intégration d’un point de vue périmètre couvert (70%), respect du budget (65%) et respect des délais (50%) alors que le taux de satisfaction global relatif à la valeur métier et usage générée par le CRM est très bas, avec une note moyenne NPS de 6/10 !

Nous sommes donc là face à un paradoxe : ce n’est pas parce qu’un projet est réussi qu’il donne satisfaction à ses utilisateurs. Ce résultat est d’autant plus surprenant que 91% des entreprises de l’étude considèrent que le CRM est indispensable à leur activité.  

Mais à quoi tient cette insatisfaction ? Les facteurs d’insatisfaction sont variés : la vision client 360° déployée dans leur CRM ne satisfait que 58% des entreprises, l’accès au CRM en situation de mobilité est impossible, ou encore, le CRM n’est pas utilisé pour piloter l’activité commerciale…

Bref, nombreux sont les cas où le potentiel du CRM est tout simplement sous-exploité !

Portait robot des entreprises satisfaites par leurs CRM

Plutôt que de lister de façon exhaustive les sources de satisfaction et d’insatisfaction identifiées au cours de nos interviews, nous avons préféré dresser le portrait type d’une entreprise satisfaite par son CRM :

Ce que nous retenons de cette étude 

Les projets CRM sont souvent engagés à un niveau stratégique avec un sponsorship fort de la Direction Générale et des Directions métiers : ils ne manquent pas d’ambition et sont souvent bien “marketés” au moment de leur lancement.

Malheureusement, au fur et à mesure de leur avancement, la dimension technique prend le pas sur la vision métier et sa déclinaison en usages, et, au bout du compte, le résultat peut s’avérer déceptif. Le CRM censé simplifier le quotidien des utilisateurs pour mieux servir leurs clients est alors perçu comme un outil complexe et chronophage.

La bonne nouvelle, c’est que la plupart des entreprises qui se sont équipées récemment d’un CRM disposent aujourd’hui de bonnes fondations avec un potentiel d’usages important. Pas besoin donc de repartir de zéro pour augmenter la valeur de leur CRM : re-visiter les usages, former, communiquer et piloter l’adoption leur permettront de reconnecter les utilisateurs avec la solution et de faire du CRM le socle de la connaissance Client, pour répondre ainsi, aux ambitions initiales du projet.

* Méthodologie
Pour réaliser cette étude qualitative, nous avons rencontré 45 entreprises équipées d’un CRM depuis plus d’un an. Nos entretiens ont été réalisés avec les principales parties prenantes – CEO, CIO, CDO, Directeurs Commercial & Marketing, responsables CRM – dans des entreprises de toutes tailles (PME, ETI, Grands Groupes), de tout type de relation client (B2B, B2C, B2B2C) et principalement dans les secteurs de la banque, de l’assurance et de la santé. 

Sadik Filipovic, associé chez Twelve Consulting
Sadik Filipovic, associé chez Twelve Consulting

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