Dreamforce

My First Dreamforce

My First Dreamforce 4032 3024 Twelve Consulting

Ayant toutes les deux pris part à des projets d’intégration de Salesforce chez nos clients au sein de Twelve, c’était une opportunité en or que de pouvoir se rendre à San Francisco dans le fief historique du numéro 1 mondial de la solution CRM, pour assister à leur grande messe annuelle. Ne sachant pas vraiment à quoi nous attendre, nous avons récolté quelques retours des précédents Twelveurs ayant déjà pris part à l’expérience. Commentaires unanimes : « C’est impressionnant ! », « Du grand American Dream », « La channnnnce ». C’est donc gonflées à bloc que nous nous sommes envolées pour San Francisco : Retour d’expérience sur notre First Dreamforce !

Day 1 – La découverte : Plongée dans l’American Dream !

Après un week-end de jetlag et de visites de la superbe région de San Francisco (qui offre une nature luxuriante à proximité immédiate de la ville), c’est badge en poche et armées de nos goodies Salesforce que nous débarquons dans le quartier de Yerba Buena, où se tient la conférence. Premier constat : avec 170 000 visiteurs cette année (soit presque un quart de la population de la ville), Dreamforce draine un nombre impressionnant de participants. C’est simple, toute la vie du quartier est organisée autour de l’évènement et une foule compacte de visiteurs du monde entier sillonne les rues au pas de course. Légèrement perdues dans cette jungle urbaine, nous découvrons petit à petit à quel point l’image de marque est affirmée et omniprésente. De la décoration des lieux aux goodies, en passant par le personnel et les animations, tout est savamment marketé et véhicule les codes et l’identité de Salesforce : un univers friendly, rythmé et super-connecté. Mais c’est l’après-midi, lors de la Keynote de Marc Benioff ,que nous prenons réellement conscience de l’esprit de communauté construit par Salesforce : Du grand show à l’américaine, alternant entre démos des nouveautés, portraits de « TrailBlazers » influents du monde entier (« Pionniers » en français, thème autour duquel toute la conférence est organisée) et moments d’émotion inspirants. Bref, presque une ambiance de match de foot qui nous laisse pleines d’attente pour la suite!

Day 2 – Les annonces : Ce qu’on retient !

Nous commençons à prendre nos marques et à adopter les bons réflexes : Après une veille minutieuse pour trouver notre bonheur parmi les 2500 sessions proposées cette semaine, nous pré-réservons les conférences qui nous intéressent.  Les « Highlights » que nous retenons des sessions :

·        Einstein Voice : La grande annonce de 2018 ! Bien plus qu’une solution de reconnaissance vocale, Einstein Voice permet aux utilisateurs de contrôler Salesforce par leur voix. Einstein (la solution IA de Salesforce) reconnaît les enregistrements potentiellement concernés, l’utilisateur n’a plus qu’à sélectionner le bon parmi la liste et le tour est joué : les données sont mises à jour, les tâches et rendez-vous sont créés, un outil plein de promesses !

·        Customer 360 : Grâce à la technologie Mulesoft, Salesforce permettra de rassembler les données clients de toutes les bases de données d’une entreprise. Ainsi, Customer 360 offrira une vision complète des interactions du client avec l’entreprise. Grâce à des règles simples (c’est la promesse), même pas de doublons dans la base. L’offre peut sembler surprenante étant donné que la promesse du CRM était déjà d’offrir une vision 360 du client, mais l’innovation technologique et la simplicité promise n’en sont pas moins remarquables.

·        Quip : Un outil de gestion de document collaboratif déjà intégré à Salesforce mais largement mis en avant lors de ce Dreamforce. Les documents peuvent maintenant être associés à un ou plusieurs enregistrements de Salesforce, et modifiés directement dans un onglet spécifique. L’accent est mis sur l’aspect collaboratif de l’outil, qui permet notamment de commenter, de tagguer ses collaborateurs et de lancer des sondages directement dans les documents. Quip est par ailleurs connecté à Salesforce en temps réel et permet ainsi d’en extraire des données actualisées sur toutes sortes de supports  : un véritable miroir de Salesforce!

·        Dreampitch : S’il ne s’agit pas vraiment d’une annonce ou d’un highlight technologique, nous gardons toutefois un excellent souvenir du Dreampitch 2018. Dreampitch, ce sont des centaines d’entrepreneurs qui pitchent leur projet à Salesforce en amont de la conférence. A notre arrivée, 3 projets ont été retenus, et leur porteur ont 5 minutes pour les pitcher. S’en suivent 5 minutes de questions, et un vote final du jury pour déterminer le projet vainqueur qui reçoit un chèque de 250 000$ ! Là encore, du grand show à l’américaine et des projets très intéressants.

La journée se finit sur un concert de Metallica à la Dreamfest : Jolie nuit sous les étoiles au Civic Center et on n’en est même pas ressorties complètement sourdes, so Nothing Else Matters !

Day 3 – L’UX à Dreamforce : On fait le bilan !

Cette fois-ci, ça y est, nous avons pris nos marques et nous n’avons qu’à nous diriger vers les sessions repérées la veille et ajoutées à notre agenda. En effet, grâce à l’application mobile Events de Salesforce, l’utilisateur gère son parcours dans la conférence. C’est d’ailleurs un savant mélange de réel et de virtuel qui façonne l’expérience de chaque participant. Tout commence donc par l’application mobile dans laquelle l’utilisateur peut consulter la liste de l’intégralité des sessions, les filtrer par thème par exemple, et les ajouter à son agenda. Grâce à la géolocalisation, il peut également consulter en temps réel les sessions et stands se trouvant à proximité. Lors de la session, un simple scan du badge du participant permet ensuite à Salesforce de collecter des données sur son parcours type et de lui envoyer une enquête de satisfaction sur la session. Enfin, chaque visiteur se voit attribuer une quête constituée de 4 actions à réaliser pour la valider et gagner des goodies. Avec ce système de gamification, Salesforce guide le parcours de ses visiteurs en fonction du profil qu’ils ont renseigné en amont de la conférence. Nous garderons donc une excellente impression quant à l’expérience utilisateur fournie par cette alliance réfléchie entre expérience digitale et expérience physique : Salesforce mise sur l’UX jusque dans ses conférences !

Notre séjour s’achève et il est déjà temps de repartir pour Paris, la tête remplie de souvenirs ! Nous avons été impressionnées par l’ampleur de l’évènement et l’organisation sans faille avec laquelle Salesforce parvient à réunir et fédérer autant de visiteurs autour de sa conférence annuelle, une communauté animée par le même goût de l’innovation et la curiosité de la nouveauté. ‘Til next time Dreamforce !

Dreamforce 2017 : L’IA et Einstein au coeur des nouveaux usages

Dreamforce 2017 : L’IA et Einstein au coeur des nouveaux usages

Dreamforce 2017 : L’IA et Einstein au coeur des nouveaux usages 460 330 Twelve Consulting

Suite et fin de notre série sur le Dreamforce 2017. Vous pouvez retrouver nos deux précédents articles : « Dreamforce 2017 : Einstein et les Trailblazers à tous les coins de rue » et « Le 1er Twelve Talk sur l’influence de l’art urbain sur l’UX… et nos meilleurs clichés« . Cette année, l’intelligence artificielle était au coeur de la majorité des échanges et Marc Benioff (CEO de Salesforce) a clairement affiché sa volonté d’adopter les dernières avancées technologiques – en particulier en matière d’IA – et d’investir dans l’éducation avec Trailhead et des partenariats. 

L’intelligence artificielle est sujette à de nombreux fantasmes ces derniers temps. Mais loin de Terminator et des films de science fiction, notre usage de l’IA est aujourd’hui beaucoup plus terre-à-terre. Selon Nicolas Sekkaki, président d’IBM France : « L’essence de l’IA, c’est la data. Aujourd’hui, la data est aussi précieuse pour les entreprises que le pétrole. Si on arrive à bien l’extraire, cela peut être très fructueux, et on peut l’utiliser pour divers projets. Mais la data est surtout précieuse pour améliorer l’expérience client. C’est ce qu’ont fait Airbnb, Uber …  Ils ont étudié la data de leur cible, et ont adapté leur service » .

C’est justement ces recherches très coûteuses pour exploiter la data que seuls les GAFA pouvaient se permettre qui sont démocratisées et rendues accessibles par Salesforce via ses technologies Einstein. La promesse de Salesforce est très forte, car selon eux il n’y aura plus besoin – grâce à MyEinstein – d’avoir des data scientists pour faire de l’IA. D’ici quelques années, la plupart des entreprises seront assistées par de l’IA d’une manière ou d’une autre. Cette conférence nous a particulièrement plu à ce sujet (cliquez ici). Si les fonctionnalités d’IA étaient déjà présentes au précédent Dreamforce, cette année nous en avons vu des cas d’usage précis via des démonstrations live.

Einstein (nom donné à l’Intelligence Artificielle de Salesforce) et sa capacité à personnaliser son expérience de la plateforme étaient clairement le point central du Dreamforce. On en trouve des déclinaisons dans tous les produits Salesforce, que ce soit Sales Cloud, Service Cloud, Marketing Cloud ou encore Commerce Cloud.

Parmi l’ensemble des nouveautés, plusieurs d’entre elles ont retenu notre attention :

* Le partenariat entre Salesforce et Google : C’est sans doute l’une des principales annonces du Dreamforce. On peut s’attendre à voir en 2018 une intégration profonde de la Google Suite dans Salesforce, avec notamment la possibilité de modifier des records Salesforce directement dans Google Sheets. Les données de Google Analytics pourront aussi être disponibles sur Salesforce et être utilisées par exemple dans le cadre de campagnes marketing.

* myEinstein : Cette fonctionnalité majeure est le reflet de la volonté d’aider les utilisateurs, qu’ils soient développeurs ou admins, à customiser leur instance de Salesforce avec de l’intelligence artificielle. Cette année Salesforce a fait la démonstration d’outils présentés sous la forme de formulaires à partir desquelles on peut créer un modèle prédictif d’intelligence artificielle sans que cela nécessite des compétences en programmation/data scientist, y compris pour des champs et objets custom. La promesse est forte et nous y croyons. Reste maintenant à Salesforce d’être à la hauteur des attentes. Nous avons hâte de tester MyEinstein nous-mêmes pour nous en faire notre propre idée.

* myTrailhead : On ne présente plus Trailhead, le site permettant d’apprendre à utiliser Salesforce de manière ludique. Celui-ci va connaître une déclinaison dénommée myTrailhead, qui permettra de créer une plateforme d’apprentissage personnalisée selon les besoins du client.

* myLightning : Cette fonctionnalité offre la possibilité de modifier le thème de l’interface Lightning pour le personnaliser en fonction de l’entreprise.

* Quip : La solution de documents collaboratifs dont Salesforce a fait l’acquisition se voit enrichie de nouvelles fonctionnalités. L’accent a été mis sur la visualisation de données en temps réel : compteurs, calendriers, enregistrements salesforce. Si par exemple on met à jour un enregistrement dans Salesforce, le document Quip se met à jour en temps réel.

Ce Dreamforce 2017 n’aura peut-être pas été celui des annonces fracassantes – contrairement à celui de 2016 où Einstein avait été annoncé – mais il témoigne parfaitement de la volonté de Salesforce d’adopter les dernières avancées technologiques, que ce soit dans l’intelligence artificielle, l’internet des objets ou encore les solutions collaboratives.

Si vous souhaitez voir les vidéos de Dreamforce, vous pouvez vous rendre ici.

Dreamforce 2017 : Einstein et les Trailblazers à tous les coins de rue

Dreamforce 2017 : Einstein et les Trailblazers à tous les coins de rue 1024 721 Twelve Consulting

Au début du mois de Novembre, nos quatre Twelveurs Amélie, Arnaud, Clara et Pierre se sont rendus à San Francisco afin de participer au Dreamforce 2017.  Cette année, c’est plus de 170 000 visiteurs qui ont pris d’assaut le centre ville de San Francisco. Plus de 2500 conférences réparties sur 4 jours (6-9 novembre), des quartiers centraux de San Francisco quasi privatisés, ainsi que des intervenants internationalement connus : Michelle Obama, Ashton Kutcher, Mark Cuban, Laurene Powell Jobs, will.i.am, Diane Greene et Ginni Rometty pour n’en nommer que quelques uns. Retour sur cet événement à l’organisation bien rodée. A suivre, deux articles sur notre expérience californienne : « Dreamforce 2017 : L’IA et Einstein au coeur des nouveaux usages » et « Le 1er Twelve Talk sur l’art urbain et son influence sur l’UX… et nos meilleurs clichés« .

Pendant quatre jours, la ville vit véritablement au rythme de Salesforce. On trouve des panneaux publicitaires partout, les restaurants et bars sont complets et il est difficile de trouver une chambre d’hôtel… Une expérience à elle seule impressionnante, car vous l’imaginez bien, 170000 trailblazers dans les rues, ça ne passe pas inaperçu ! 

Ces quelques jours sont clés dans la stratégie de Salesforce. Au delà des conférences, c’est une démonstration de force pour la marque et son CEO Marc Benioff. Et pour cause, Salesforce alloue plus ou moins 50% de ses bénéfices aux ventes et marketing, et le Dreamforce représente une part considérable :

Salesforce est aussi visible lorsqu’on arrive à San Francisco. Sur la photo ci-dessous on distingue nettement la Salesforce Tower, encore en cours de construction et qui devrait être l’une des plus hautes tours de la côte ouest américaine :

Dans notre second article sur le Dreamforce, retrouvez les principales nouveautés et comment Salesforce mise sur l’IA.

Bonus

Le concert Dreamfest avec en tête d’affiche Lenny Kravitz et Alicia Keys.

 

Dreamforce 2015 avec Julie, Christophe, Amélie être Eric

Retour sur Dreamforce’15 et notre séjour dans la Silicon Valley

Retour sur Dreamforce’15 et notre séjour dans la Silicon Valley 1600 1200 Twelve Consulting

Cette année, 4 Twelveurs se sont rendus à San Fransisco pour l’événement Dreamforce, accompagnés de notre partenaire Spoon Consulting. Dreamforce est l’événement annuel organisé par Salesforce qui rassemble plus de 145.000 personnes. Au programme : partage d’expérience et conférences, mais aussi visite de la Silicon Valley… les Twelveurs en ont pris plein la vue !

Vous ne vous êtes pas rendus à San Fransisco ? Voici leur retour d’expérience sur Dreamforce 2015 et leur visite de la Silicon Valley :

1 – Le nouveau partenariat entre Salesforce, Microsoft : quelles conséquences pour le marché du CRM ?

 

Pour la première fois Salesforce et Microsoft se sont affichés côte à côte à la grande messe du Dreamforce. L’événement était de taille car il annonce une nouvelle configuration sur le marché du Soft où des concurrents historiques se rapprochent pour compléter leurs offres et ainsi exclure un peu plus leurs autres concurrents. La construction d’un écosystème restreint entre deux grands leaders amène à se poser de plus en plus de questions sur leurs différentiations et leurs points communs. L’écart se réduit et les solutions à proposer pour convenir aux besoins du client devront  prendre en compte ces deux outils sous leurs meilleurs aspects.

2 – Vers un CRM prédictif ?

 

C’est la tendance observée au cours de ce Dreamforce, renforcée par les annonces de nouvelles applications : de la nouvelle interface Lightning, en passant par Wave jusqu’à SalesforceIQ, les applications vont de plus en plus s’alimenter via différents systèmes et passer d’un ajout simple de la donnée à sa véritable exploitation, et ce directement dans le CRM. On passe alors d’un CRM orienté processus à un CRI, “Customer Relationship Intelligence” où l’utilisateur recevra de la donnée déjà analysée et adaptée en fonction de ses besoins et de ses objectifs. La donnée va produire de la donnée; nous passerons d’un modèle statique à un modèle dynamique, voir prédictif qui apportera une nouvelle dimension à la relation client et à l’utilisation du CRM.

3 – Grossir n’est pas une fatalité !

 

C’est encore une des leçons de cet événement, qui va bien au-delà du Dreamforce et qui s’inspire de tout cet environnement ultra dynamique présent à San Francisco. L’exemple de Facebook est formateur : réussir à conserver la proximité entre les collaborateurs et à favoriser les échanges, en minimisant les strates hiérarchiques (5 au maximum) et en développant les cycles courts. Cet environnement encourage les échanges et créé une dynamique qui accélère la transformation et l’innovation à l’intérieur de l’entreprise. Cette agilité, caractéristique essentielle du modèle start-up, est un facteur clé de succès pour toute entreprise qui souhaite faire de sa transformation un succès.

4 – Mon entreprise ? J’y vais quand je veux !

 

C’est la nouvelle culture d’entreprise propulsée par des mastodontes comme Google ou Facebook : fournir au salarié un environnement de travail qui lui permet d’ajuster ses horaires et son mode de travail en fonction de ses envies et de ses besoins. Le collaborateur est considéré en tant qu’individu à part entière et se responsabilise au regard de ses objectifs fixés. Là encore, la recherche de l’efficacité et du résultat est au coeur de l’objectif, mais elle ne va pas sans se soucier du bien-être du collaborateur qui est placé au coeur du dispositif. Celui-ci doit se sentir unique et “exister” au sein de son entreprise.

 

D’un côté, on sent donc une véritable volonté des entreprises à replacer le salarié au centre du dispositif pour qu’il se sente “unique”.

De l’autre, des technologies comme le CRM prédictif qui renvoie les process au second plan. L’objectif est de se concentrer sur la vraie valeur ajoutée, l’exploitation de la donnée qui gravite autour du client et du collaborateur, pour leur fournir ce dont ils ont réellement besoin.

Cette idée de “centricité” et de rendre l’utilisateur “unique” dans son usage grâce aux technologies qui permettent de mieux le connaître est donc la tendance à retenir. Les évolutions des outils devront alors confirmer cette tendance.

 

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