GAFA

Scène du VivaTech 2018 - Paris

VivaTech 2018

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Après quelques heures passées à VivaTech, je vous livre mes premières impressions sur les tendances constatées cette année.

Ayant participé à un certain nombre de conférences technologiques (CES, Dreamforce…), je dois avouer avoir été impressionné par la qualité des conférences auxquelles j’ai eu l’occasion d’assister : en un après midi, j’ai pu écouter Ginni Rometty (IBM), Bill McDermott (SAP), Chuck Robbins (CISCO), Satya Nadella (Microsoft), Dara Khosrowshahi (Uber) et Marc Zucherberg (Facebook). Une telle concentration de dirigeants, porteurs d’une vision (qu’on partage ou non) et dans un format très adapté (Firechat de 15 à 30 minutes) était un événement unique au monde.

Sur le fond, la grande tendance du moment me semble être le développement du collaboratif et de l’intelligence collective. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une nouvelle tendance mais le changement réside dans le fait que nous sommes en train de sortir du concept et des bonnes intentions, pour aller vers la mise en œuvre concrète du travail collaboratif à une très grande échelle.

Ce passage à l’échelle est rendu possible par le développement de l’intelligence augmentée (terme que je préfère à l’intelligence artificielle).

En analysant les compétences disponibles et les données sur les expériences et les projets déjà réalisées dans les entreprises, l’intelligence augmentée permettra la mise en place des groupes de travail plus efficaces, qu’il s’agisse des projets ou des taches à réaliser au quotidien.

VivaTech 2018 - The rise of the intelligent Economy

VivaTech 2018 – The rise of the intelligent Economy

L’intelligence augmentée était au cœur de nombreuses discussions avec notamment l’interrogation sur le danger que pourraient représenter le développement de l’autonomie des machines dans la prise de décisions (les amateurs de la suite des Terminator savent de quoi je parle).

La réponse la plus pertinente et en même temps la plus drôle était certainement celle de Yann Le Cun, en charge IA chez Facebook, pour qui la volonté de domination et de prise du pouvoir n’est justement pas un signe d’intelligence (une allusion a peine masquée au président américain actuel) mais d’un comportement ancré dans la nature / culture humaine qu’il sera impossible de reconstruire dans une machine.

La concomitance entre l’entrée en vigueur de la RGPD et de Viva Tech a placé la question de la gestion des données personnelles au cœur des débats. Sans apporter des solutions complétement aboutis, les startups investissent le domaine pour imaginer les solutions pour que chacun redevienne propriétaire de ses données et décide des frontières numériques qu’il souhaite établir avec les autres

 

Sadik Filipovic, associé chez Twelve Consulting

Sadik Filipovic, associé chez Twelve Consulting

   

CES 2018, épisode 1 : La bataille des géants pour la maîtrise des interfaces vocales

CES 2018, épisode 1 : La bataille des géants pour la maîtrise des interfaces vocales

CES 2018, épisode 1 : La bataille des géants pour la maîtrise des interfaces vocales 1600 1200 Twelve Consulting

Début janvier, nos Twelveurs (Aline, Camille, Hugo, Laura et Sadik) ont de nouveau participé au Consumer Electronic Show (CES). Pour vous rendre compte des faits marquants de ce CES 2018 et de notre analyse des tendances, nous avons écrits plusieurs articles. Le premier de la série aborde les 2 stars du moment, l’intelligence artificielle et les interfaces conversationnelles avec en tâche de fond la bataille des GAFA et en particulier celle d’Amazon et de Google.

 

Des technologies contrôlées en langage naturel

Le CES est un salon qui, comme son nom l’indique, est très orienté consommateur final. Il n’est donc pas surprenant d’y trouver majoritairement des produits IoT du quotidien que l’on trouverait dans toute maison connectée high tech : des ampoules, prises électriques, téléviseurs, projecteurs, robots d’assistance, lits connectés, ou encore accessoires médicaux.

Fait intéressant, la plupart des marques mettent en avant la compatibilité de leurs produits avec les technologies dominantes, celles des géants Amazon et Google dont la présence a été remarquée sur le salon cette année. Difficile de faire plus de 10 mètres sans entendre parler d’Alexa ou de Google Assistant !

 

Photo de l'article épisode 1 - Hey Google CES 2018

Hey Google CES 2018

Si ces appareils se vendent bien – en particulier aux Etats-Unis – c’est parce qu’ils permettent d’avoir un point d’accès unique, un hub, qui permet de contrôler les objets connectés à partir du moment où ceux-ci sont compatibles. Avoir un Amazon Echo ou un Google Home permet de faire bien plus que de simplement déclencher le minuteur des pâtes à la voix, ces objets permettent de commander les applications que nous avons aujourd’hui l’habitude d’interagir manuellement.

Le changement d’usage est important et implique d’interagir différemment avec les services, applications et objets qui nous entourent. Il faudra prendre l’habitude, en plus de taper vite sur un clavier, de converser oralement avec une IA et comprendre sa logique de fonctionnement.

 

Le point de vue de Sadik sur les impacts pour les acteurs du secteur financier

• La compatibilité inter-services : les applications devront être compatibles avec les principaux standards qui vont s’imposer sur le marché, que ce soit ceux de Google, d’Amazon, d’Apple, ou d’autres.

• Les technologies en langage naturel : les fonctionnalités proposées (au moins les principales) devront être activées par la voix : Alexa, quelles sont les dernières opérations sur mon compte ? Quand on sait que certains acteurs, notamment dans le domaine de l’assurance, ont encore du mal à restituer les données pour les clients dans un espace dédié, le défi technologique semble immense !

• Des cas d’usages complexes : l’apparition de cas d’usages complexes permettra d’avoir davantage valeur ajoutée. Imaginez qu’un client dise « Google, je voudrais faire un rachat de 10 000 € sur mon contrat d’assurance vie » et que Google Assistant lui réponde : “Très bien, êtes-vous sûr de vouloir faire cette opération car je vois que vous avez une somme d’argent importante disponible sur votre livret d’épargne ?” Un tel cas d’usage ne serait pas de la science-fiction. C’est même tout à fait envisageable avec les technologies actuelles.

 

Sadik Filipovic, associé chez Twelve Consulting

Sadik Filipovic, associé chez Twelve Consulting

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