Transformation digitale

Social Média : quels enjeux pour l’Asset Management ?

Social Média : quels enjeux pour l’Asset Management ?

Social Média : quels enjeux pour l’Asset Management ? 461 366 Twelve Consulting

Maxime RenardUn mois, une interview ! Nos Twelveurs, experts en transformation digitale, s’intéressent aussi aux métiers de nos clients, aux évolutions de notre économie, aux innovations les plus disruptives et à tout ce qui fait l’effervescence extraordinaire de notre secteur. Chaque mois, Maxime Renard, consultant chez Twelve Consulting, rencontre un Twelveur et s’intéresse à un nouveau sujet !

 

 

Arielle Combes - Manager chez Twelve Consulting, cabinet de conseil spécialisé dans l'expérience client

Arielle Combes est Senior Consultante chez Twelve Consulting depuis plusieurs mois. Spécialiste de la Relation clients du secteur des services financiers où elle a travaillé de nombreuses années, elle vient de soutenir une Thèse professionnelle sur les apports du social média pour les sociétés de gestion d’actifs.

 

 

 

Dès novembre 2013, dans un article « View Point » consacré à ce thème, EY s’inquiétait du  manque d’investissement des Asset Managers dans les médias sociaux, pourtant identifiés comme leviers stratégiques. Depuis, ce constat a été repris par de nombreuses études, notamment par les enquêtes de l’Agence Sand, spécialisée dans la gestion d’actifs : l’adoption des médias sociaux par ce secteur n’est pas générale (65%) alors même que les évolutions attendues pour 2020 et 2030 confirment la nécessaire digitalisation de la relation client.

Depuis la crise financière de 2008, les sociétés de gestion d’actifs connaissent de nouvelles réglementations, de plus en plus contraignantes, qui mobilisent la majeure partie de leurs ressources. Mais cela ne doit pas se faire au détriment de l’innovation et de la relation avec les clients ! Ces derniers changent, se diversifient par leur nature et leur localisation, réclament un accès à l’information de plus en plus immédiat, des relations et des services plus fluides et plus interactifs.

 

Les médias sociaux : quelle valeur ajoutée pour la gestion d’actifs ?

Les Asset Managers relèvent habituellement trois défis majeurs : dynamiser la collecte de fonds, se différencier de leurs concurrents et améliorer leur efficience opérationnelle. Les médias sociaux apportent des réponses concrètes à ces problématiques.

En effet, les apports de ce nouveau canal de communication et d’interaction sont tangibles et mesurables. Chez Twelve Consulting, nous voyons en premier lieu :

  • Un accroissement de la notoriété de la société par la valorisation de son expertise;
  • Un accès direct aux décideurs et aux influenceurs ;
  • L’élargissement de la cible de prospects par un dialogue en ligne ;
  • L’animation du réseau de distribution avec plus d’agilité et de valeur ajoutée dans la communication avec les partenaires ;
  • L’optimisation des coûts par des évènements en ligne, qui sont des relais d’information vers des cibles plus larges à un coût marginal.

Ces exemples montrent que lorsqu’ils sont correctement exploités, les médias sociaux renforcent le capital-marque en créant de la confiance, par la transparence et l’ouverture dans la communication. La confiance du client est au cœur du social média, comme elle est au cœur des services financiers.

 

Prise de conscience et montée en puissance du digital dans le secteur

L’adoption progresse vite : selon l’agence Sand, elle a augmenté de plus de 50% en deux ans.  Certains Asset Managers ont bien compris cette dynamique, comme Carmignac qui démultiplie sa réunion trimestrielle grâce au Live Tweet depuis plusieurs années. Mais les actions restent souvent centrées sur un usage de communication « classique ». Dans la dernière enquête publiée par l’AFG, 75 % des répondants sont présents sur les médias sociaux, mais 45 % d’entre eux l’utilisent quotidiennement, et seulement 43 % pour communiquer avec leurs clients. De plus, seulement 22 % de ses adhérents ont prévu de renforcer leur présence sur ces canaux en 2016.

En effet, les Asset Managers, confrontés à la complexification de leur cadre réglementaire et à la diversification de leur concurrence, ne savent pas toujours par quel bout prendre le social média au delà de la simple publication d’informations.  Certains, comme Amundi, ont créé des groupes sur LinkedIn pour dynamiser la collaboration et l’interaction avec leurs communautés. Pour aller plus loin dans l’adoption et dans l’innovation, les Asset Managers doivent recentrer leur approche sur les clients et leurs besoins, au cœur du social média.

 

L’adoption du social média s’inscrit plus largement dans la transformation digitale de la Relation Client

Pour une entreprise en général et un Asset Manager en particulier, la réflexion stratégique sur son offre, ses cibles de clientèle et ses services à valeur ajoutée est un prérequis pour une plus grande utilisation du digital. Elle doit ensuite être rapidement déclinée en projets concrets et visibles de ses clients, pour leur démontrer le changement en cours.

L’utilisation des médias sociaux comme canal de diffusion de contenu est une première étape essentielle, et désormais incontournable. Cette modernisation de l’expérience client doit maintenant être amplifiée : par des projets plus nombreux, par l’implication des équipes commerciales et métiers au-delà du marketing, par l’agilité des esprits et des organisations, sans crainte de l’échec grâce à un accompagnement adéquat.

L’approche gagnante du social média revisite toutes les étapes du parcours client, de la conquête à la fidélisation, teste de nouveaux outils, et surtout consiste à engager le dialogue avec les clients qui, dans un univers dont ils sont le centre, montreront la voie à suivre.

 

Interview d’Arielle Combes, avec la plume de Maxime Renard
Twelve Consulting
Suivez Twelve Consulting sur Linked-in et sur Twitter !

Une envie de liberté...

Une envie de liberté…

Une envie de liberté… 630 452 Twelve Consulting

Les nouvelles technologies ont apporté une liberté incontestable dans tous les domaines de la société, avec la multiplication des connections inter-individus d’une part, et l’augmentation considérable de la rapidité d’action, d’autre part.

Une alternative à la grosse entreprise est apparue, directement liée à cette rapidité d’action : la nouvelle économie ne mise plus sur la taille pour être performante, au contraire. Les petites structures sont la forme émergente d’ « entreprises libérées », grâce à l’évolution des mentalités, des modèles économiques, de la multiplication des créations d’entreprise de type « start-up »… Plus agiles et moins formatées, elles semblent répondre aux attentes des individus : elles leur offrent davantage d’autonomie, de liberté et sont à l’écoute de leurs aspirations.

Dans ce contexte, les grandes entreprises doivent s’adapter pour répondre à la fois à leurs clients et à leurs collaborateurs.

 

L’individu au centre des préoccupations de l’entreprise…

Nous nous dirigeons vers une convergence de plus en plus évidente entre les envies des salariés et l’évolution des grandes entreprises, conscientes de leur complexité organisationnelle.

Quel modèle adopter ? Une réponse possible : développer de petites structures autonomes et indépendantes au sein des grands groupes, dans un écosystème de partenaires ultra-spécialisés. L’idée est de répartir les possibilités d’initiative aux différents niveaux de la structure. Libéré des problèmes de process et d’organisation, le management peut alors écouter, aider et former, plutôt qu’ordonner et contrôler.

Un exemple, assez singulier mais bien en phase avec notre temps, est celui du groupe Virgin, qui a réussi à créer une marque très forte autour de la qualité du service client avec pas moins de 50.000 salariés répartis dans le monde dans une multitude d’entreprises très indépendantes.

 

Et les futurs collaborateurs, comment voient-ils leur avenir professionnel ?

Beaucoup de jeunes de la fameuse génération « Z », c’est-à-dire encore scolarisés, ont grandi à l’ombre de parents salariés de grands groupes, avec des prescriptions de plus en plus contraignantes, des procédures qui limitent l’autonomie et l’initiative…

Nées avec les réseaux sociaux et un nouveau mode communautaire, les nouvelles générations ont un égo qui n’est pas positionné au même endroit que celui de leurs parents. Ce qui leur importe, c’est leur place dans la communauté. Et c’est d’être décideurs de leurs actes : « comment » je vais réaliser une tâche, et pas uniquement « quelle tâche » je vais réaliser. Ils s’inscrivent dans une logique collaborative et solidaire.

Au sein de la nouvelle économie, des petites structures vont au bout de ce raisonnement et développent des modèles d’entreprises qui placent l’individu au centre de tout, tant dans les méthodes de  travail, que pour la rémunération, les congés… Elles privilégient une grande autonomie, beaucoup de travail de groupe, source d’émulation et de partage des compétences.

L’idée fondamentale, c’est de donner de la liberté aux collaborateurs, dans une vision confrontée et validée avec eux.

Ces structures répondent à un vrai besoin. L’avenir nous dira si elles ont eu raison, si elles doivent revoir leur copie. Elles savent que, dans tous les cas, elles devront continuer d’évoluer dans leur réflexion, avec l’idée d’adapter le management aux individus, et non l’inverse. De façon générale, nous devons garder l’esprit critique et la curiosité affûtée pour tenter de nous améliorer constamment !

Interview de Christophe Amouroux dans le N°160 de l'ESCP magazine

Le Digital en question(s) – Interview de Christophe Amouroux pour l’ESCP

Le Digital en question(s) – Interview de Christophe Amouroux pour l’ESCP 630 452 Twelve Consulting

L’ESCP Europe Magazine a interviewé Christophe Amouroux, Président de Twelve Consulting, dans son numéro de mai-juin 2015 (N°160). Voici ci-dessous sa retranscription. Un grand merci à l’ESCP Europe Alumni pour cet article !

Christophe Amouroux, fondateur du cabinet Twelve Consulting, spécialisé dans la transformation digitale pour les secteurs de la banque, de l’assurance et de la santé, est un homme pressé. A questions rapides, réponses efficaces !

Votre chiffre : le « Twelve » bien sûr ! C’est le nom du cabinet de conseil spécialisé en transformation digitale que j’ai créé il y a un an.

Votre quartier : Le 11ème à Paris. J’y ai suivi mes études à l’ESCP, et j’y reviens pour implanter mes bureaux. Nous sommes dans l’immeuble du Perchoir, que vos étudiants doivent connaître.

Votre parcours : Je suis un pur produit du conseil ! J’ai intégré un grand cabinet anglo-saxon en sortant de l’ESCP, où je suis devenu senior partner en charge de l’activité transformation digitale et CRM (Customer Relationship Management), puis j’ai créé à mon tour ma structure : envie de liberté, de me consacrer à ce qui me passionne, de faire « le grand saut ».

Votre méthode : Une fine équipe que je soigne et que je choisis soigneusement ! J’ai la conviction que si mes collaborateurs et moi sommes contents de venir travailler le matin, ensemble, nous allons faire du bon boulot. Dans notre métier, l’intelligence collective est préférable à l’excellence individuelle.

Votre mot fétiche : Equipe, donc… J’ai expérimenté le travail en équipe dès mes études à l’ESCP, j’aime m’entourer de talents et de personnalités complémentaires.

Votre vice : les réseaux sociaux et les nouvelles technologies… Je vis au quotidien avec le digital, je l’ai vu apparaître et se développer. Par exemple, j’utilise beaucoup Linkedin, à la fois moyen de communication et de veille sur les sujets qui m’intéressent, ou encore Siri, qui me permet de mener plusieurs tâches simultanément, d’être agile. Je projette ces outils et leurs usages sur les solutions métier de mes clients qui, comme moi, ont besoin d’agir et de communiquer rapidement.

Votre vision : Les grandes entreprises doivent transformer en profondeur leur organisation. Pour leurs clients bien sûr, mais aussi pour leurs salariés, au risque de voir les jeunes faire le choix de petites structures, plus agiles et plus aptes à répondre à leurs attentes et à développer leurs talents. Cette transformation doit tendre à mieux partager l’information, limiter les process, avoir des structures moins pyramidales, intégrer chacun à un projet collectif…

Votre refrain : « Sortez du cadre ». C’est ce qui définit le mieux, je crois, l’approche des Twelveurs : avoir la connaissance et l’audace pour dessiner avec nos clients une nouvelle façon d’exercer leur métier, créer de nouveaux usages.

Votre devise : « la connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information », de ce vieux sage d’Einstein.

Le mot de la fin : #Confiance ! En l’avenir, en la capacité de l’Homme à s’adapter et à inventer. Le digital offre un espace d’innovation infini, et je compte sur mes actuels et futurs collaborateurs de la nouvelle génération pour nous y entraîner.

Twelve dans les média

Vous êtes

[contact-form-7 404 "Non trouvé"]